En plein milieu.

Il est dur de réellement pouvoir visualiser l'action qu'était entrain d’accomplir le jeune Éros. Debout, en plein milieu du parc, le Serdaige portait une veste bleue extravagante, ses grosses lunettes de quidditch posaient sur son front rebroussait ses cheveux en arrière. Son regard semblait se perdre dans e vaste ciel dénué de nuage, et pour l’œil mal avisé d’intérêt quelconque. Voilà maintenant une bonne petite heure qu’il demeurait ainsi, immobile. Ses bras, disposaient le long de son corps, semblait flotter dans le vide au rythme des rafales de vents.

Ce n’est qu’au bout d’un moment, lorsque les fourmillements commençaient à parcourir ses jambes, qu’Éros se décida de poser son derrière sur le sol. Heureusement pour lui, l’herbe était douce car son popotin était sensible. Trêve de plaisanterie, le voilà assis par terre, les yeux fixant le ciel sans presque ne jamais ciller. Que pouvait-il donc trouver d’intéressant dans cette étendue bleuâtre ? Sa main gauche se leva machinalement pour venir gratter sa joue. Saleté de mouches !!! Toujours à venir bourdonner prêt des oreilles avant de venir drainer le peu de sang qui demeurait dans son corps. Trois ou quatre litres, je sais plus ! Après une bonne demi-heure, il ferma enfin les yeux avant de secouer sa tête.

- Stupide Serpentard ! C’est impossible de se mordre le nez sans utiliser de sort ! Je ne vois vraiment pas par quel moyen je pourrais y parvenir… Pfff !!!

Il sortit de son sac à dos un livre de potion qu’il commença naturellement à feuilleter. Il ne l’avait pas lu celui là, et pourtant il s’agissait de l’ouvrage concernant son année. Il avait un peu de retard qu’il comptait bien rattraper, du moins s’il évitait de perdre du temps à essayer de résoudre des casse tête douteux fournis par les Serpentards. Ce qu’il pouvait les détester ceux là ! Avec leur habitude de se moquer de lui depuis le sale coup de son balaie.

Une moue boudeuse ou pensive, la silhouette sortie du chateau pour traverser le parc en installant une écharpe autour de son cou. Le vent la cueilli entrainant quelques mêches de cheveux dans ses courants. Morsure du froid, qui lui donna un léger frisson remontant sa nuque. Elle tira sur les manches de son pull pour y faire disparaitre ses mains. Il ne fallait pas qu'elles s'abîment ! D'autant plus que ce soir serait l'ouverture du grand Bal masqué. Les couloirs résonnaient de discussions autour de l'évènement. Et de tout ce qui pouvait s'y connecter. Elle même avouait y penser chaque soir en parcourant sa garde-robe pour y dénicher les pièces qui feraient effet. Et sa coiffure, et son sacré masque...Elle avait la tête pleine de ses réflexions. Elle ne devaient avoir aucuns défauts. Elle n'en avait pas.

Au loin elle aurait pu voir, si ses yeux avaient été concentré, la surface du lac gris perle. Ses pensées tourbillonaient à des milliers de lieux, prises dans le dilemme de trouver le bijoux qui la sublimerait. Et ses pas la guidaient au hasard d'un itinéraire. Puis elle abandonna ses idées d'esthétique qui la lassaient. Elle y songeait depuis ce matin, et prenait conscience que ce n'était pas si passionnant à force...Réajustant son petit béret avec des gestes nonchalents qui la caractérisaient, elle continua son errance dans le parc. Son regard parcourut les environs, comme si il allait lui révéler une activité amusante.

Et tout ce qui qu'il put dénicher fut une ombre emmitoufflée dans une grande veste bleue. On ne pouvait avoir l'air plus "seul au monde" ainsi au centre d'alentours vides. Et elle aussi aurait bientôt la sensation d'être abandonnée si elle restait immobile au milieu de cette pelouse. Elle orienta donc ses pas vers la silhouette. C'était une personne inconnue, elle ne connaissait pas les élèves en général de poudlard, juste ceux qui pouvait l'interressé. Et d'ailleurs ce fut bien pour elle un mystére de justifier pourquoi elle allait à sa rencontre. Peut être n'avait elle vraiment rien de mieux à faire, ou alors son état d'esprit était plus ouvert que d'habitude, peut être le hasard jouait-il ainsi, ou encore elle voulait tourmenter la pauvre âme.
Toujours est-il qu'elle arriva à son côté. Ses yeux noirs et aiguisés le décrivirent des baskets à la racine des cheveux. Un garçon, des environs de son âge jugea t'elle. Il possédait une grosse paire de lunettes -sans doute adaptée pour ce sport tant adulé : Le Quidditch- qui repoussait en pagaille ses cheveux.
Et il était littéralement prit dans un livre de cours - il y en a qui s'ennuient vraiment...- et elle prendrait plaisir à l'en sortir.
Il lui fallait une accroche.

- Hey, le jeune homme au lunettes, je suis sûre que tu meurs d'envie de voir autre chose que ton bouquin ! je peux me poser là ?

Elle ne le lâcha pas des yeux, troublante, et défit son sac de son épaule pour le laisser glisser à terre, amorçant sa propre descente.


{sorry, c'est pas terrible comme rp, je dois me remettre dans le bain !^^}

Éros était complètement absorbé par son livre, ses pupilles verdâtres vacillaient de gauche à droite de manière répétitive. Il voulait réellement essayer de rattraper son retard, et peut-être aurait-il eut plus de chance s’il s’était trouvé dans la bibliothèque. Manque de bol pour lui, le jeune homme avait prit pour lieu le parc, et les élèves abondaient dans cet extérieur apaisant. Il fut surpris en entendant une voie de jeune fille le sortir de son bouquin, surprise très vite remplacer par un sentiment de déception. Elle était à Serpentard…

Lorsque ses yeux croisèrent ceux d’Illys, il ne pu s’empêcher d’afficher une moue réprobatrice. Le sort s’acharnait donc-t-il sur lui pour que les élèves de la maison verte ne cesse de venir lui chercher querelle ? Il cherchait des mots à rétorquer à la jeune fille, mais rien ne vint. Le silence perdura quelques longues secondes durant lesquels il ferma son livre, se frotta les yeux et prit une longue inspiration.

- Euh… Oui tu peux t’asseoir, je vais aller m’installer ailleurs. Et je m’appelle Éros, même si tu dois en avoir rien à faire. Mais je préfères à « jeune homme aux lunettes ».

Le garçon de redressa, puis se releva pour s’appuyer sur ses jambes. Il la trouvait gonflé cette Serpentard pour venir le déloger ainsi ! Après tout il ne dérangeait personne, même pas les arbres, et pourtant elle venait quand même lui dire de partir. À aucun moment, il ne se dit que la jeune fille venait juste se montrer sympathique, ça non… Elle appartenait à la maison maudite et il était de notoriété publique que les élèves y appartenant étaient tout, sauf amicale. Il émit un dernier soupire d’agacement, se disant qu’il valait mieux se déplacer plutôt que d’envenimer la situation, et tourna les talons pour commençer à se diriger vers un vieux chêne.

[ Ha non, ça va ^^ !!! C’est plutôt mon message qui fait pitié maintenant ^^ ]

Si sa réaction perturba un instant la jeune fille, elle ne le laissa surtout pas paraître. Son visage restant impassible. Le genre de sensations qu'elle prenait soin de retenir sous son "masque". Simplement dans sa tête elle essayait d'analyser la raison pour laquelle il avait prit si vite la mouche. Ressortait-elle une attitude si "mauvaise" ? Elle chercha dans sa phrase le mot de trop qui aurait pu le rebuter tant que ça. Même son intonation n'avait pas été particulièrement hautaine. Qu'on se braque sans qu'elle n'est rien fait pour -cette fois- la laissa perpexple.
Mais le regard du jeune homme sur elle lui donna plus que tout la réponse à ses questions intérieures. D'abord posé avec une lègère surprise, il s'était raidit à l'instant où il avait dû percevoir son écusson. Ce vert qu'elle portait fièrement. Elle aurait dû s'y attendre à vrai dire. Elle avait l'habitude que le symbole de sa maison -ce serpent d'argent- effraie, rebute, déclare la guerre à certains élèves. Sans mots ni gestes, le passage d'un membre de sa maison pouvait susciter la peur, le dégoût, le respect selon les élèves. Mais ces autres élèves qui portaient les couleurs des différentes maisons avaient-ils déjà eut conscience que les Serpentards subissaient plus leur renomée, qu'ils ne la provoquaient ?
Bref, sa réaction était finalement cohérente dans un sens. il devait être d'un de ceux qui les haïssait.
Inconsciemment Illys replaça une mêche de sa coiffure.

En fait, elle n'avait pas envisagé qu'il prendrait l'option "fuite". N'étant pas préparée,elle engagea ses pensées à faire le tour de la situation pour s'y raccrocher de nouveau. retomber sur ses pieds.
Elle ne bougea pas mais parla sufffisament fort pour qu'il l'entende malgré les quelques pas qu'il avait fait.

- Tu me donnes ton nom et voudrais que j'y porte importance alors que tu t'es arrêté à ma maison. On voit bien que le courage n'est pas le maitre mot de Serdaigle. A se demander si la sympathie leur est étrangère.

Décrire le ton avec lequel elle avait laché ses mots était impossible. Froids mais appuyés. Et pourtant sans haine apparente, ni même repproches. Comme si aucuns venins n'en découlaient, mais qu'ils transperçaient l'espace tout de même. Ils s'imposaient, mais ne portaient pas de provocations directe. Juste suggérée.